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Interrogée sur le point de savoir si le délai des 90 jours était impératif ou s’il pouvait faire l’objet d’une interprétation avec souplesse, la CJUE opte pour la première solution, se fondant notamment sur le fait qu’il s’agit là d’une disposition contenant une exception qui doit être interprétée de manière stricte : pour ce juge, ledit délai donc est « de rigueur ».
Et avec le CDU, AE ?
La solution serait la même avec l’article 142 de l’acte d’exécution du Code des douanes de l’Union (CDU, AE) dont la rédaction correspond sur ce point à celle de l’ex-article 152 du CDC, RA.
Plus d’information sur ce sujet dans Le Lamy Guide des procédures douanières, n° 380-6 et Le Lamy transport, tome 2, n° 1343.
                            
        Prix unitaire pour la valeur en douane : pas de souplesse pour le délai de 90 jours
Affaires - Transport
                                        
                    
                        30/06/2019
                    
                    
                    Le délai de 90 jours de l’ex-article 152, § 1, b, du règlement d’application du Code des douanes communautaire est un « délai de rigueur ».
                    
                    Interrogée sur le point de savoir si le délai des 90 jours était impératif ou s’il pouvait faire l’objet d’une interprétation avec souplesse, la CJUE opte pour la première solution, se fondant notamment sur le fait qu’il s’agit là d’une disposition contenant une exception qui doit être interprétée de manière stricte : pour ce juge, ledit délai donc est « de rigueur ».
Et avec le CDU, AE ?
La solution serait la même avec l’article 142 de l’acte d’exécution du Code des douanes de l’Union (CDU, AE) dont la rédaction correspond sur ce point à celle de l’ex-article 152 du CDC, RA.
Plus d’information sur ce sujet dans Le Lamy Guide des procédures douanières, n° 380-6 et Le Lamy transport, tome 2, n° 1343.
